Dans cette entrevue à La Presse, le président de l’AQPP, Benoit Morin, explique comment certaines règles administratives imposées aux pharmacies freinent l’accès des patients aux services cliniques.
Il donne l’exemple de l’infection urinaire, condition pour laquelle les pharmaciens peuvent prescrire un antibiotique chez une femme qui a une infection non compliquée à condition qu’elle ait reçu une prescription d’un médecin au cours des cinq dernières années. « Chez nous, il y a des limites comme celles-là qui font en sorte qu’une fois sur quatre, parfois une fois sur deux, je vais dire à la patiente : «je ne peux pas vous servir parce qu’il y a une limite administrative et vous devez aller voir le médecin absolument». »